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LES DEUX CROISIÈRES

demandai d’abord si les passagères étaient nombreuses.

— Une douzaine environ, mais qui me donnent du fil à retordre plus que tout un bataillon d’émigrantes. Il est vrai que ce sont des grandes dames fort douillettes et qui naviguent apparemment pour la première fois. Hé, il faut bien souffrir un peu pour conquérir les Hespérides !

Malgré le brouhaha des lames et les trépidations qui secouaient le bateau chaque fois que les hélices sautaient hors des vagues, nous percevions très bien les sonneries électriques qui retentissaient sans relâche dans les profondeurs du paquebot.

— Écoutez, dit-il en riant, c’est encore moi, c’est toujours moi qu’on appelle ! Allons, il faut que je retourne à mon hôpital…

Il s’apprêtait à redescendre, mais je le retins par cette question plus directe :