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LES NOCES D’OR

— Voyons, où est-ce que ça vous fait mal ?

— Écoutez, lança alors Adolphine, je l’ai dit à Joseph… Mais c’est un embêtant, savez-vous, il ne veut jamais se soigner ! S’il aurait seulement laissé venir M. Buysse, et bien ça serait fini.

— Mais qu’est-ce qu’il a, sacrebleu ?

Adolphine regarda son mari et, bravant sa figure sévère, elle parut se décider tout-à-coup :

— Eh bien, oui, na, je le dirai maintenant… Il a un clou à son…

Elle recula devant le mot propre, parce qu’il ne l’était pas.

— Enfin, il a un clou où vous savez bien !

Joseph était sur le point d’éclater, mais il n’en eut pas la force sous la pluie de condo-