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LES NOCES D’OR

petite cloche, Mademoiselle Pauline : c’est un présage. Elle dit qu’elle sonnera comme ça pour François et pour vous au mois de novembre. Et ce sera le bonheur !

La jeune fille sourit tristement et branla la tête d’un air incrédule. Alors, Ferdinand lui offrit son bras et, sans trop s’inquiéter de sa femme qui le regardait avec une petite anxiété boudeuse :

— Venez, dit-il, nous allons faire un tour dans le jardin. Je veux maintenant vous raconter quelque chose…

Quand ils rentrèrent, Pauline semblait radieuse ; Mosselman lui avait apparemment donné de bonnes nouvelles de François Cappellemans. À part la jalouse Thérèse, personne ne prit garde à eux tant l’on écoutait avec