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PAULINE PLATBROOD

être qu’il y en a encore d’autres comme Madame Adolphine…

Très surpris d’une telle réflexion chez cet indifférent, M. Cappellemans regarda son fils qui souriait d’un air entendu : tout-à-coup le bonhomme se rappela avec quel empressement François s’était chargé du message d’Adolphine.

— Ah ça, qu’est-ce que ça veut dire ? insista le vieillard dont le visage exprimait une vive anxiété.

— Mais rien du tout, Papa, fit le jeune homme en souriant toujours.

— Si, si, il y a quelque chose que tu me caches… Est-ce que par hasard Mademoiselle Pauline…

Il n’osa achever sa pensée, tant il lui semblait imprudent de s’abandonner à l’espérance qui entrait dans son cœur.

Il s’était arrêté de nouveau :

— Voyons, Suske, implora-t-il, soyons sérieux hein ? C’est vrai que…