Page:Courouble - Pauline Platbrood (La famille Kaekebroeck), 1902.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


V


Comme les rideaux se refermaient à beaux plis ondoyants, la salle éclata en conversations bruyantes qui faisaient contraste avec le chuchotage, le murmure labial et discret des représentations ordinaires.

C’était le premier entr’acte. Une foule d’habits noirs s’évadèrent par les couloirs des stalles et du parquet, tandis que le parterre, composé de vieux « membres » et de petits jeunes gens, se vidait avec tapage.

Il y avait « chambrée complète ». Tout était plein, de l’orchestre au paradis, et dans l’or clinquant de la décoration, les toilettes