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PAULINE PLATBROOD

François Cappellemans n’arriva au théâtre qu’à dix heures, comme les sonneries annonçaient la fin du troisième entr’acte : car c’était un samedi et le jeune homme avait été retenu par la paye de ses ouvriers.

Il jeta son paletot au vestiaire, bondit sur l’escalier et se frayant passage au milieu de la foule qui encombrait les vestibules, il se précipita dans le couloir des fauteuils d’orchestre. Là, appuyé sur la rampe, il leva la tête, braqua ses yeux perçants sur les premières loges. Et soudain une joie immense remplit son cœur.

Pauline l’avait immédiatement aperçu et selon le signe convenu, d’un geste discret et charmant, elle saluait son ami en posant l’éventail sur ses lèvres.

Éperdu d’admiration, Suske appliquait à