J’eus tort ! Ils sont d’un bête à couper par morceaux !
Jetez donc à deux mains des perles aux pourceaux !
Peste soit des grimauds et des vers imbéciles !
L’injure porte en soi des armes trop faciles !
Je vous laisse le pas…
J’allais vous en presser.
… Tout en gardant pour moi ma façon de penser.
Il suffit. Je m’entends. Bonjour. Mes courtoisies
Tirent la révérence aux basses jalousies.
Mangez ! Buvez ! Dormez ! Et puissent mes lauriers
Ne pas être pour vous de trop durs oreillers.
Scène III
Voilà, je vous l’avoue, une brute plaisante !
Donc, il ne suffit pas que, lâche complaisante,
Mon ardeur à bien faire, en sa servilité,
Ait imposé silence à ma sincérité ?
Qu’un quart d’heure durant, souffrant mort et martyre,
Je me sois jusqu’au sang mordu pour ne pas rire,
Piétinant de sang-froid — et le sachant très bien —
Ma pauvre bonne foi qui n’y comprenait rien ?…
Il faut encore que j’aide à tuer son libraire,
Ce maraud vaniteux qui chante au lieu de braire !
Un pied-plat de ses vers me vient assassiner :
Je ne condamne pas, donc je dois patronner ?
Ah ! mais non !