Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/114

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« L’homme aigle, qui plane au haut des cieux ;

« L’homme corbeau, l’homme épervier, l’homme de proie.

« Rien de plus rare qu’un homme qui soit homme de toutes pièces ;

« Aucun de nous qui ne tienne un peu de son analogue animal.

« Aussi autant d’hommes, autant de cris divers :

« Il y a le cri de la nature, et on l’entend lorsque Sara dit du sacrifice de son fils : Dieu ne l’eût jamais demandé à sa mère.

« Lorsque Fontenelle, témoin des progrès de l’incrédulité, dit : Je voudrais bien y être dans soixante ans pour voir ce que cela deviendra, il ne voulait qu’y être.

« Il y a le cri de la passion, et je