Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/153

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menté de remords ne peut vivre avec lui-même ; il faut qu’il se fuie ; c’est là peut-être la raison pour laquelle les méchans sont rarement sédentaires ; ils ne restent en place que quand ils méditent le mal ; ils errent après l’avoir commis. Que les brigands sont à plaindre !… Poursuivis par les lois, ils sont obligés de s’enfoncer dans le fond des forêts, où ils habitent avec le crime, la terreur et le remords !



Les grands services sont comme de grosses pièces d’or et d’argent qu’on a rarement occasion d’employer ; mais les petites attentions sont une monnaie courante qu’on a toujours à la main.



Il n’y a que les passions, et les grandes passions, qui puissent élever l’âme aux grandes choses ; sans elles, plus de su-