Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/58

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quoi l’un est-il riche, et pourquoi les autres ne travaillent-ils pas à la feuille ? »



Diderot faisait le plus grand cas des ouvrages de Richardson, mais surtout de sa Clarisse.

« Je me souviens encore, disait-il avec complaisance, de la première fois qu’ils tombèrent entre mes mains ; j’étais à la campagne : combien cette lecture m’affecta délicieusement !… À chaque instant je voyais mon bonheur s’abréger d’une page ; bientôt j’éprouvai la même sensation qu’éprouveraient des hommes d’un commerce excellent, qui auraient vécu ensemble pendant longtemps, et qui seraient sur le point de se séparer : à la fin de la