Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/107

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3. Le Maître dit : « Comment un homme dépourvu des vertus qui sont propres à l’homme peut il accomplir les cérémonies ? Comment un homme dépourvu des vertus qui sont propres à l’homme peut il cultiver la musique ? » Quand un homme perd avec les vertus du cœur les qualités propres à l’homme, son cœur n’a plus le respect, qui est la partie essentielle des cérémonies ; il n’a plus l’harmonie des passions, qui est le fondement de la musique.

4. Lin Fang ayant demandé quelle était la chose la plus nécessaire dans les cérémonies, le Maître répondit : « Oh ! que cette question est importante ! Dans les démonstrations extérieures, il vaut mieux rester en deçà des limites que de les dépasser ; dans les cérémonies funèbres, la douleur vaut mieux qu’un appareil pompeux. »

5. Le Maître dit : « Les barbares de l’orient et du septentrion, qui ont des princes, sont moins misérables que les nombreux peuples de la Chine ne reconnaissant plus de prince. »

6. Le chef de la famille Ki offrait des sacrifices aux Esprits du T’ai chan. Le Maître dit à Jen Iou : « Ne pouvez vous pas empêcher cet abus ? » Jen Iou répondit : « Je ne le puis. » Le Maître