Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/124

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7. Le Maître dit : « Chaque classe d’hommes tombe dans un excès qui lui est particulier. On peut connaître la vertu d’un homme en observant ses défauts. » L’homme vertueux excède toujours en libéralité, et l’homme vulgaire, en parcimonie ; l’homme vertueux, en bienfaisance, et l’homme vulgaire, en dureté de cœur. En voyant les défauts d’un homme, on peut connaître s’il est vertueux ou non.

8. Le Maître dit : « Celui qui le matin a compris les enseignements de la sagesse, le soir peut mourir content. »

9. Le Maître dit : « Un homme qui se livre à l’étude de la sagesse, s’il rougit d’un vêtement grossier et d’une nourriture ordinaire, ne mérite pas de recevoir mes enseignements. »

10. Le Maître dit : « Dans le gouvernement de l’empire, le sage ne veut ni ne rejette rien avec opiniâtreté. La justice est sa règle. »

11. Le Maître dit : « L’homme sage aspire à la perfection, et l’homme vulgaire, au bien être ; l’homme sage s’attache à observer les lois, et l’homme vulgaire, à s’attirer des faveurs. »