Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/149

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11. Le Maître dit à Tzeu hia : « Soyez un lettré vertueux et sage, et non un lettré sans vertu. »

12. Lorsque Tzeu iou était gouverneur de Ou tch’eng (ville de la principauté de Lou, à présent Kia siang hien), le Maître lui dit : « Avez vous trouvé des hommes qui méritent votre confiance ? » Tzeu iou répondit : « Il y a T’an tai Mie ming. Il ne va jamais par les sentiers écartés et cachés. Jamais il n’est allé à mon prétoire que pour des affaires publiques (jamais il n’y va pour avancer ses propres affaires). »

13. Le Maître dit : « Meng Tcheu fan ne se vante pas lui-même. L’armée ayant été mise en déroute, il est revenu le dernier. Arrivé à la porte de la capitale, il frappa son cheval, en disant : « Ce n’est pas que j’aie eu le courage de me retirer après les autres ; mais mon cheval ne marche pas. » Meng Tcheu fan, nommé Tche, était grand préfet dans la principauté de Lou. La onzième année de Ngai, l’armée de Ts’i envahit la frontière septentrionale de Lou. Les troupes de Lou rencontrèrent celles de Ts’i non loin de