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tion ? Pourrait on dire qu’il est parfait ? » Le Maître répondit : « Aider tous les hommes sans exception, est ce une chose qui soit possible à la vertu parfaite ? (Pour y parvenir), ne faudrait-il pas la plus haute sagesse, unie à la plus grande puissance ? Iao et Chouenn eux mêmes avaient la douleur de ne pouvoir le faire. Un homme parfait veut se tenir ferme lui-même, et il affermit les autres ; il désire comprendre lui-même (ses devoirs), et il instruit les autres. La vertu parfaite consiste, (non pas à secourir tous les hommes sans exception, ce qui est impossible ; mais) à juger des autres par soi-même et à les traiter comme on désire être traité soi-même. »


CHAPITRE VII. CHOU EUL.


1. Le Maître dit : « Je transmets (les enseignements des anciens), et n’invente rien de nouveau. Je m’attache à l’antiquité avec confiance et affection ; je me permets de me comparer à notre vieux P’eng. » Le vieux P’eng, dont le nom de famille est Ts’ien et le nom propre K’eng, était petit fils de l’empereur Tchouen hiu. A la fin de