Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/178

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trouble ou d’une révolution, reste fidèle à son devoir, un tel homme n’est il pas un sage ? Certainement c’est un sage.

7. Tseng tzeu dit : « Il faut que le disciple de la sagesse ait le cœur grand et courageux. Le fardeau est lourd, et le voyage long. Son fardeau, c’est la pratique de toutes les vertus ; n’est ce pas lourd ? Son voyage ne finira qu’après la mort ; n’est ce pas long ? »

8. Le Maître dit : « Le disciple de la sagesse excite en son cœur des sentiments honnêtes par la lecture des Vers (du Cheu king)  ; il affermit sa volonté par l’étude et la pratique des cérémonies et des devoirs mentionnés dans le Li ki ; il perfectionne sa vertu par l’étude de la musique (du Io ki). »

9. Le Maître dit : « On peut amener le peuple à pratiquer la vertu ; mais on ne peut lui en donner une connaissance raisonnée. »

10. Le Maître dit : « Celui qui aime à montrer de la bravoure et supporte avec peine sa pauvreté causera du désordre. Si un homme, qui n’est pas vertueux, se voit trop détesté, il tombera dans le désordre. »