Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/179

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11. Le Maître dit : « Un homme eût il les belles qualités de Tcheou koung, s’il est orgueilleux et avare, rien en lui ne mérite d’être regardé. »

12. Le Maître dit : « Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l’étude de la sagesse, sans avoir en vue les appointements de la magistrature. » Le philosophe Iang dit : « Tzeu tchang, malgré toute sa sagesse, fut convaincu de convoiter les revenus attachés aux charges ; à plus forte raison, ceux qui sont moins vertueux que lui. »

13. Le Maître dit : « Le sage s’attache aux préceptes de la sagesse, et il aime à les étudier. Il les observe fidèlement jusqu’à la mort, et par l’étude il se convainc de leur excellence. Il n’entre pas dans un pays menacé d’une révolution ; il ne demeure pas dans un État troublé par les dissensions. Si l’empire est bien gouverné, il se montre (il peut et doit accepter une charge dans l’intérêt de l’empereur et du peuple). Si l’empire est mal gouverné, il se cache (il cultive la vertu dans sa vie privée). Quand l’État est bien gouverné, le sage aurait honte de n’avoir ni richesses ni honneurs (parce qu’alors