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doublés d’épaisse fourrure de renard ou de martre lui servaient à la maison. Quand il n’était pas en deuil, il portait toujours divers objets suspendus à la ceinture. Quant au vêtement qui lui descendait des reins jusqu’aux pieds, celui qui lui servait à la cour ou dans les temples avait des plis à la ceinture ; pour les autres, l’étoffe était (deux fois) moins large à la ceinture qu’à la partie inférieure. Il ne mettait pas sa tunique doublée de peau d’agneau ni son bonnet noir pour aller pleurer les morts (parce que c’était le costume qu’on revêtait pour faire des offrandes). Le premier jour de la lune, il ne manquait pas de revêtir ses habits de cour et d’aller saluer son prince.

7. Lorsqu’il gardait l’abstinence (pour se purifier avant de faire une offrande), il revêtait une tunique de toile qui était réservée pour les jours de purification. La nuit, il prenait son repos enveloppé dans un vêtement qui avait une fois et demie la longueur de son corps. Il changeait de nourriture et d’appartement. Lorsque Confucius se préparait à faire une offrande, il gardait l’abstinence prescrite. Après avoir prit un bain, il revêtait (sur ses vêtements ordinaires) la tunique des jours de purification, afin de conserver son corps pur et net de