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soixante dix stades, ou de cinquante à soixante stades qui ne soit pas un État, une principauté (Sans doute, K’iou a parlé d’un État, mais pas avec la même suffisance que Tzeu Lou) ? » Tseng si dit : « Tch’eu n’a t il pas aussi parlé du gouvernement d’un État ? » Confucius répondit : « Les offrandes aux ancêtres des princes, les réunions soit particulières soit générales des princes, qui concernent elles, si ce n’est les princes ? » (Tch’eu a donc parlé du gouvernement d’un État, mais il l’a fait avec modestie ; car) si Tch’eu n’est qu’un petit assistant, qui pourra être grand assistant ? »


CHAPITRE XII. IEN IUEN.


1. Ien Iuen ayant interrogé Confucius sur la vertu parfaite, le Maître répondit : « Se vaincre soi-même (maîtriser ses passions), rendre à son cœur l’honnêteté qu’il tenait de la nature, voilà la vertu parfaite. Si un jour vous parvenez à vous vaincre vous même, à recouvrer entièrement l’honnêteté du cœur, aussitôt tout l’univers dira que votre vertu est parfaite. Il dépend de chacun d’être parfaitement vertueux. Est ce que cela dépend des autres hommes ? » Ien Iuen dit : « Permettez moi de vous demander à quoi se résume la pratique de la vertu parfaite. »