Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/262

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tions requises, vous perdez un homme, c’est à dire vous laissez dans l’ignorance un homme que vous pourriez rendre vertueux et sage. Si vous enseignez un homme qui n’a pas les dispositions nécessaires, vous perdez vos instructions. Un homme prudent ne perd ni les hommes ni ses enseignements. »

8. Le Maître dit : « Un homme qui est parfait ou résolu à le devenir ne cherche jamais à sauver sa vie au détriment de sa vertu. Il est des circonstances où il sacrifie sa vie, et met ainsi le comble à sa vertu. »

9. Tzeu koung demanda ce qu’il fallait faire pour devenir parfait. Le Maître répondit : « L’ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments. (Ainsi, celui qui veut se rendre parfait doit d’abord chercher des secours auprès des autres). Dans la contrée où il demeure, qu’il se mette au service des tai fou les meilleurs ; qu’il contracte amitié avec les hommes les plus parfaits. »

10. Ien Iuen demanda à Confucius ce qu’il fallait faire pour bien gouverner un État. Le Maître répondit : L’empereur doit suivre le calendrier des Hia, (d’après lequel l’année commençait,