Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/263

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

comme sous les Ts’ing, au deuxième mois lunaire après le solstice d’hiver). Il doit adopter la voiture des In, (parce qu’elle était simple) et porter dans les cérémonies le bonnet des Tcheou, (parce qu’il est très orné). Il doit faire exécuter les chants de Chouenn (parce qu’ils portent à la vertu). Il doit bannir les chants de la principauté de Tcheng et écarter les beaux parleurs. Les chants de Tcheng sont obscènes ; les beaux parleurs (les flatteurs) sont dangereux. »

11. Le Maître dit : « Celui dont la prévoyance ne s’étend pas loin sera bientôt dans l’embarras. »

12. Le Maître dit : « Faut il donc désespérer ? Je n’ai pas encore vu un homme qui aimât la vertu autant qu’on aime une belle apparence. »

13. Le Maître dit : « Tsang Wenn tchoung, (ministre du prince de Lou), n’usa-t-il pas de sa dignité comme un voleur, (lui qui chercha son intérêt et non celui de l’État) ? Il connut la sagesse de Houei de Liou hia et ne le demanda pas pour collègue à la cour du prince. » Houei de Liou hia était Tchen Houe, nommé K’in, grand préfet de Lou. Il tirait ses appointements de la ville de Liou hia. Il reçut le nom posthume de Houei, qui signifie Bienfaisant.