Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/273

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même de sa maison, (parce que l’injustice trouble la paix des citoyens, et amène la discorde intestine). Sian, respectueux. Ts’iang, cloison ou petit mur élevé devant la porte d’une habitation pour dérober aux passants la vue de la maison. Dans les visites entre un prince et son sujet, les témoignages de respect commencent auprès de cette cloison. C’est pourquoi elle s’appelle cloison du respect.

2. Le Maître dit : « Quand l’empire est bien gouverné, l’empereur règle lui-même les cérémonies (les rites, l’urbanité, ...), la musique, les expéditions militaires pour soumettre les feudataires désobéissants. Quand l’empire n’est pas bien gouverné, les tchou heou règlent les cérémonies, la musique, les expéditions militaires. Alors (la justice est violée, les lois ne sont plus observées, le trouble est dans l’État), les familles des tchou heou conservent rarement leur autorité au delà de dix générations (Elle leur est enlevée par les tai fou). Lorsque les tai fou s’emparent du pouvoir, ils le conservent rarement plus de cinq générations. Les intendants des princes ou des grands préfets, devenus à leur