Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/302

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retraite, donné des avis avec une liberté excessive ; mais qu’ils avaient pratiqué la vertu la plus pure, et que le sacrifice des dignités leur était permis à cause des circonstances. « Pour moi, ajouta-t-il, je ne suis pas du sentiment de ces sages, je ne veux ni ne rejette rien absolument, (mais je consulte toujours les circonstances). »

9. Tcheu, chef de tous les musiciens du prince de Lou, s’en alla dans la principauté de Ts’i. Kan, chef des musiciens qui jouaient pendant le deuxième repas, s’en alla dans la principauté de Tch’ou. Leao, chef de ceux qui jouaient au troisième repas, s’en alla dans la principauté de Ts’ai. K’iue, chef de ceux qui jouaient au quatrième repas, s’en alla dans la principauté de Ts’in. Fang chou, qui battait le tambour, se retira au bord du Fleuve jaune. Ou, qui agitait le petit tambour à manche, se retira au bord de la Han. Iang, aide du directeur en chef, et Siang, qui frappait le k’ing, se retirèrent au bord de la mer (dans une île). L’empereur et tous les princes avaient des musiciens qui jouaient pendant leurs repas, pour les exciter à manger. Les morceaux de musique et les directeurs de musique étaient différents pour les différents repas. La dynastie des Tcheou venant à déchoir, la musique tomba en décadence. Confucius, en revenant de Wei dans