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guise de suivants et de gardes du corps. On les appelait Mânes de paille. Ils avaient à peine la forme d’un homme. Plus tard, ils furent remplacés par des statuettes de bois, qui avaient un visage et des yeux, pouvaient sauter au moyen d’un mécanisme, et pour cette raison s’appelaient ioung.

5. Houei, roi de Leang, dit : « Autrefois, la principauté de Tsin était la plus puissante de tout l’empire, comme vous le savez. Depuis qu’elle m’est échue, à l’est, elle a été battue par Ts’i, et mon fils aîné a perdu la vie. A l’ouest, elle a été forcée de céder à Ts’in sept cents stades de terrain. Au midi, elle a subi les outrages de Tch’ou. Je suis un objet de honte pour mes prédécesseurs. Pour l’honneur des défunts, je désire laver cet affront. Par quel moyen pourrai-je y réussir ? »

Meng tzeu répondit : « Un prince n’aurait-il à gouverner qu’un espace carré ayant cent stades de chaque côté ; (si son administration est bienfaisante), il obtiendra l’empire. Prince, si vous gouvernez votre peuple avec bonté, si vous avez rarement recours aux supplices, si vous diminuez les impôts et les