Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/33

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comme les plus apparents, tout lui sera connu. Les principes innés dans l’âme et leurs applications n’auront plus pour lui d’obscurité. Cela s’appelle « avoir pénétré la nature des choses » ; cela s’appelle « le plus haut point de la connaissance ».

CH. VI. Ce que Confucius appelle « rendre sa volonté parfaite », c’est ne pas se tromper soi-même ; comme avoir en aversion une odeur fétide, aimer une chose vraiment belle, c’est ne pas se tromper. Cela s’appelle trouver sa parfaite satisfaction en soi-même (dans la pratique de la vertu). Aussi le sage veille-t-il attentivement sur ce que lui seul connaît (ses pensées et ses actions les plus secrètes). Le disciple de la sagesse, après avoir scruté (la nature des choses) et perfectionné ses connaissances, a les lumières nécessaires pour faire le bien et éviter le mal. S’il ne sait pas déployer une véritable énergie, il se trompe lui-même.

Lorsqu’un homme vicieux se trouve seul, il commet le mal ; il n’est rien