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qu’il donna ses premiers soins : Dans le Cheu King il est dit : « Le sort des riches est encore assez heureux ; mais ceux là sont à plaindre qui sont seuls et sans secours. »

Le roi dit : « Quels bons enseignements vous me donnez ! » « Si vous les trouvez bons, répondit Meng tzeu, pourquoi ne les mettriez vous pas en pratique ? » « J’ai un défaut, dit le roi. J’aime les richesses. » Meng tzeu reprit : Koung Liou (arrière petit fils de Heou tsi) aimait les richesses. On lit dans le Cheu King : (Lorsque Koung Liou demeurait parmi les barbares occidentaux), « Il avait des amas de grains dans les champs, et des greniers remplis auprès des habitations. Il fit mettre des aliments secs dans des enveloppes et dans des sacs. Voulant réunir son peuple dans une autre contrée et rendre ainsi sa famille illustre, il ordonna de prendre les arcs, les flèches, les boucliers, les lan-ces, les haches de guerre, puis se mit en marche » (pour aller fonder une principauté dans le pays de Pin).

« Ainsi quand ceux des sujets de Koung Liou qui voulurent rester au milieu des barbares, eurent des amas de grains en plein air et des greniers auprès