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Wei et son second fils, deux princes du sang impérial Pi kan et le prince de Ki, et Kiao ko, ces hommes remarquables par leur vertu et leur habileté le secondaient et l’aidaient d’un commun accord. Aussi conserva-t-il l’empire longtemps. Il n’y avait pas un pouce de terre qui ne fût à lui, pas un homme qui ne fût son sujet. Au contraire, Wenn wang n’avait qu’une petite principauté de cent stades. Il lui était donc difficile (impossible) de régner sur tout l’empire. (Kiao ko vendait du poisson et du sel. Wenn wang découvrit sa sagesse, le recommanda à la cour des In, et le fit nommer ministre).

« Les habitants de Ts’i ont un adage : La prudence et la perspicacité servent peu, si l’on ne saisit pas l’occasion ; la houe et le sarcloir servent peu, si l’on n’attend pas l’époque favorable. A présent, il est facile d’arriver à gouverner tout l’empire. Quand les dynasties des Hia, des In et des Tcheou étaient le plus florissantes, le territoire propre de l’empereur n’a jamais dépassé mille stades. Or le territoire de Ts’i a cette étendue. Les coqs et les chiens s’entendent et