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soit particulièrement cher. Pouvez vous lui donner votre dignité et votre traitement, de votre chef et sans en référer au roi ? Cet officier peut il les accepter de lui-même sans l’autorisation du roi ? Tzeu k’ouai et Tzeu tcheu ont ils fait autre chose ? »

Les habitants de Ts’i attaquèrent le prince de Ien. On demanda à Meng tzeu s’il était vrai qu’il eût engagé le roi de Ts’i à attaquer le prince de Ien. « Non, répondit il. Chenn T’oung m’a demandé s’il était permis d’attaquer le prince de Ien. Je lui ai répondu affirmativement. Aussitôt les troupes de Ts’i ont attaqué le prince de Ien. Si Chenn T’oung m’avait demandé qui avait le droit d’attaquer le prince de Ien, j’aurais répondu que c’était le ministre du Ciel (l’empereur. Cf. page 374 ).

« Supposons qu’un homme ait commis un meurtre, et qu’on me demande s’il est permis de le mettre à mort ; je répondrai affirmativement. Si l’on me demande qui a le droit de le punir de mort, je répondrai que c’est le grand juge. Pour ce qui est d’attaquer le prince de Ien en imitant sa conduite, c’est-à-dire sans l’autorisation de l’empereur, comme lui-même