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officiers, du riz ou du millet, avec de l’eau pour boisson. Un fils, à la mort de son père ou de sa mère, demeure dans une petite cabane inclinée, qui n’est pas crépie. Il couche sur la paille, la tête appuyée sur une motte de terre. Il ne parle que des choses concernant le deuil. » Le commentateur du Li Ki ajoute : « En dehors de la porte centrale, au pied du mur oriental, on dresse une cabane avec des pieux inclinés. »

3. Wenn, prince de T’eng, interrogea Meng tzeu sur l’art de gouverner. Meng tzeu dit : « La grande affaire du peuple (l’agriculture) réclame les premiers soins. On lit dans le Cheu King : « Pendant le jour, allons recueillir de la paille (pour couvrir les bâtiments) ; la nuit, faisons des cordes. Hâtons nous le monter sur les toits (pour les réparer) ; bientôt nous sèmerons les grains. »

« Ordinairement quand le peuple a des biens stables, il est constant dans la vertu ; s’il n’a pas de biens stables, sa vertu n’est pas stable. Si sa vertu n’est pas stable, il tombe dans la licence, quitte la voie du devoir, commet le mal, ne connaît plus de frein ; il n’est rien qu’il ne se permette. Le punir ensuite, s’il commet des crimes, c’est en quelque sorte prendre le peuple dans un filet.