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ne pas recevoir (Mou, prince de Lou). Ces deux sages ont été beaucoup trop rigides ; car, si un prince fait des instances, il est permis de le voir.

« Iang Houo (grand préfet de Lou) voulait déterminer Confucius à lui faire visite ; mais sans violer les règles de l’urbanité. Lorsqu’un grand préfet envoie un présent à un lettré, si le lettré n’est pas dans sa maison pour recevoir le présent, il va à la maison du grand préfet le saluer et le remercier. Iang Houo épia le moment où Confucius serait absent de sa maison, et lui envoya un jeune cochon cuit. Confucius épia aussi le moment où Iang Houo ne serait pas chez lui, et alla comme pour le saluer. Iang Houo avait fait les premières avances ; Confucius pouvait il se dispenser d’aller à sa maison ?

« Tseng tzeu disait : « (Les courtisans) contractent les épaules, sourient d’un air d’approbation, et se donnent plus de mal que n’en ont les jardiniers (ou les laboureurs) en été. » Tzen Ien disait : « J’ai en horreur ceux qui s’efforcent de