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LIVRE IV. LI LEOU.


CHAPITRE I.


1. Meng tzeu dit : « La vue perçante de Li Leou et l’esprit inventif de Koung chou tzeu, sans le secours du compas ou de l’équerre, ne suffiraient pas pour rien faire qui fût parfaitement rond ou carré. L’ouïe fine du musicien K’ouang, sans l’emploi des six tubes, ne pourrait déterminer exactement les cinq notes. La vertu intérieure de Iao et de Chouenn, sans une administration pleine d’humanité, ne suffirait pas pour faire régner l’ordre et la paix dans l’empire. (Douze tubes, inventés par Houang ti, donnaient les six sons iang et les six sons in. Où īn, les cinq notes de la gamme ; on les appelle kōung chāng kiô tchèu iù).

« A présent, il est des princes qui ont des sentiments et une réputation de bonté ; mais ils ne font pas de bien à leurs sujets, et ne sont pas des modèles pour les âges futurs ; ils ne suivent pas