Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/505

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

28. Meng tzeu dit : « Voir tous les peuples accourir et se soumettre avec affection, et ne pas faire plus de cas de la faveur et de la soumission de tout l’empire que d’un brin d’herbe ou de paille, c’est ce dont Chouenn seul a donné l’exemple.(Son unique désir était de faire plaisir à ses parents, et de les amener à partager ses bons sentiments, à aimer la vertu. Car il considérait que) celui qui n’est pas agréable à ses parents, ne mérite pas le nom d’homme, et que celui dont les sentiments ne sont pas conformes aux leurs, ne mérite pas le nom de fils.

« Chouenn remplit parfaitement ses devoirs de fils ; et (son père) Kou seou satisfait, aima la vertu. Kou seou satisfait, aima la vertu, et tout l’empire fut transformé. Kou seou satisfait, aima la vertu, et dans tout l’empire, les pères et les fils connurent et remplirent leurs devoirs mutuels. Cela s’appelle une grande piété filiale. »