4. Meng tzeu dit : « Lorsque le prince condamne à mort des innocents, si ce sont des lettrés, les grands préfets peuvent quitter le pays ; si ce sont des hommes du peuple, les lettrés peuvent se retirer en pays étranger, (sinon, ils seront bientôt eux mêmes en butte à la cruauté du tyran). » On voit par là qu’un prince doit surtout user de bonté, être lent à punir, et observer les lois, afin d’exercer sa bienfaisance. S’il prend les sentiments du Souverain Seigneur, qui aime à donner et à conserver la vie, s’il imite la sollicitude compatissante des sages souverains de l’antiquité, tous ses officiers et ses sujets auront envers lui la même reconnaissance qu’envers le Ciel. Il procurera à ses États le bon ordre et la tranquillité pour longtemps.
5. Meng tzeu dit : « Sous un prince humain, tous les sujets sont humains ; sous un prince juste, tous les sujets sont justes. »
6. Meng tzeu dit : « Le vrai sage s’abstient de tout ce qui n’est honnête et juste qu’en apparence. »
7. Meng tzeu dit : « Si les hommes vertueux forment ceux qui ne sont pas vertueux, et si les hommes capables