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les faits mémorables et les transmettent à la postérité), les annales de Tch’ou, intitulées Bête féroce (parce qu’elles racontent de cruels châtiments), et les annales de Lou, intitulées Le Printemps et l’Automne (parce qu’elles racontent les événements arrivés en chaque saison de l’année), toutes ces annales étaient semblables entre elles. Le Tch’ouenn Ts’iou est l’histoire de Houan, prince de Ts’i, et de Wenn, prince de Tsin. Il a été composé primitivement par les annalistes (de la principauté de Lou). Confucius disait : « Quant aux appréciations contenues dans Ie Tch’ouenn Ts’iou, je me suis permis de les tirer (des annales déjà existantes, en les contrôlant). »

22. Meng tzeu dit : « L’influence d’un prince sage cesse après cinq générations, ou cent cinquante ans ; l’influence d’un sage qui est resté dans la vie privée, cesse également après cinq générations. Je n’ai pas eu le bonheur d’être le disciple de Confucius ; mais (n’étant pas séparé de lui par un espace de cent cinquante ans), j’ai, sans l’avoir mérité, été formé par d’autres (par les disciples de Tzeu seu qui ont gardé sa doctrine). »

23. Meng tzeu dit : « S’il vous semble d’abord que vous pouvez recevoir une chose, et ensuite que vous ne le pouvez pas, en la recevant, vous manqueriez à la vertu d’intégrité. S’il vous semble