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« Je n’ai jamais entendu dire que quelqu’un ait réformé les autres en se déformant lui-même ; encore moins, qu’il ait réformé l’empire en se déshonorant lui-même. Les sages n’ont pas tenu tous la même conduite. Les uns vivaient loin de la cour, les autres près ; les uns ont quitté leurs charges, les autres les ont gardées. Mais tous se sont appliqués également à se préserver de toute tache. J’ai entendu dire que I in avait gagné les bonnes grâces de T’ang par son attachement aux principes de Iao et de Chouenn ; mais non par son habileté dans l’art culinaire. Dans les Instructions de I in il est dit : « Le Ciel, voulant châtier Kie, a commencé l’attaque dans le palais de Mou ; moi I in, j’ai commencé à aider T’ang à Pouo. »

8. Wan Tchang interrogeant Meng tzeu, dit : « On rapporte que Confucius reçut l’hospitalité, dans la principauté de Wei, chez un chirurgien royal qui traitait les furoncles, et dans la principauté de Ts’i, chez l’eunuque Tsi Houan. Est ce vrai ? » « Non ; répondit Meng tzeu. Des amateurs de contes ont inventé celui-là.