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« Voici le deuxième. Lors même que le prince ne leur paraissait pas encore disposé à suivre leurs avis, s’ils étaient reçus avec grand respect et selon toutes les règles, ils acceptaient un emploi ; mais si plus tard les témoignages de respect diminuaient, ils se retiraient.

« Le troisième cas était celui-ci. Un sage n’avait à manger ni le matin ni le soir ; il était tellement exténué, par la faim qu’il n’avait pas la force de sortir de sa maison. Le prince, informé de son indigence, disait : « Pour ce qui est du point principal, je ne puis ni faire pratiquer les enseignements de ce sage ni suivre ses avis. Mais j’ai honte de le laisser souffrir de la faim sur mon territoire. » Le prince offrait un secours. Le sage pouvait accepter ce qui lui était nécessaire pour ne pas mourir de faim, mais rien de plus. »

15. Meng tzeu dit : « Les honneurs allèrent chercher Chouenn au milieu ces champs qu’il cultivait, Fou Iue dans une cabane de terre qui lui servait d’habitation, Kiao ko au milieu des poissons et du sel qu’il vendait, Kouan I