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2. Meng tzeu dit : « Rien n’existe qui ne soit voulu et ordonné par le Ciel. Il faut accepter avec soumission ce qu’il veut et ordonne directement. (Seules les choses qui arrivent sans qu’aucun homme les attire, sont voulues et ordonnées directement par le Ciel. Il ne veut et n’ordonne les autres que d’une manière indirecte, et souvent l’homme doit faire en sorte de les éviter). Pour cette raison, celui qui a une juste idée de la providence céleste ne se tient pas au pied d’un mur qui menace ruine (pour ne pas s’attirer une mort que le Ciel ne veut pas directement). La mort de celui qui termine ses jours dans l’accomplissement de ses devoirs, est ordonnée directement par le Ciel. La mort du criminel qui périt dans les fers ne l’est pas. »

3. Meng tzeu dit : « Il est utile de chercher les biens que nous trouvons, quand nous les cherchons, et que nous perdons, quand nous les négligeons. Ces biens soit ceux qui sont en nous, à savoir les vertus. Rien ne sert de chercher les biens dont la poursuite est soumise à certaines règles, et dont l’acquisition dépend de la volonté du Ciel. Ces biens sont ceux qui sont hors de nous. »