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se leva en disant : « Pourquoi n’irais je pas vivre sous sa dépendance ? J’ai entendu dire que le prince de l’ouest a grand soin des vieillards. » T’ai koung, fuyant Tcheou, s’était retiré à l’est, près du rivage de la mer. Lorsqu’il apprit les belles actions de Wenn wang, il se leva en disant : « Pourquoi n’irais je pas me mettre sous sa dépendance ? J’ai entendu dire que le Prince de l’ouest a grand soin des vieillards. » Si dans l’empire un prince prenait soin des vieillards, les hommes vertueux se donneraient tous à lui.

« Chaque habitation occupait cinq arpents de terrain ; on y plantait des mûriers le long du mur d’enceinte. La mère de famille nourrissait des vers à soie ; elle avait de quoi faire des vêtements de soie aux vieillards : Elle nourrissait cinq poules et deux truies, avait soin le les faire produire aux temps convenables ; et les vieillards n’étaient jamais privés de viande. Chaque père de famille avait cent arpents de terre ; en les cultivant, il pouvait nourrir huit personnes.

« La raison pour laquelle Pe i et T’ai koung disaient que le prince de l’ouest