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2. Meng tzeu dit : « Le Tch’ouenn Ts’iou relate des guerres injustes (entreprises par les princes sans l’autorisation de l’empereur). Il en mentionne quelques unes qui sont plus louables que les autres. Châtier par les armes se dit de l’empereur soumettant un prince désobéissant. Les princes qui se font la guerre, ne se châtient pas l’un l’autre. »

3. Meng tzeu dit : « Il vaudrait mieux n’avoir pas de livres historiques que de les interpréter à la lettre. Dans le chapitre du Chou King qui a pour titre Fin de la guerre, je ne prends à la lettre que deux ou trois passages seulement. Un prince humain n’a pas d’adversaires dans le monde. Un prince très bon, Ou wang, ayant attaqué un tyran très cruel, Tcheou, comment a-t-il péri tant d’hommes que les pilons (ou les boucliers) aient frotté dans le sang ? » Meng tzeu dit que ce fait est incroyable. Mais le vrai sens de ce passage du Chou King, c’est que les partisans des Chang se sont tués les uns les autres, et non qu’ils ont été tués par Ou wang.

4. Meng tzeu dit : « Il en est qui disent : Je suis habile à ranger une armée