Page:Crémieux et Halévy - La Chanson de Fortunio, 1868.djvu/30

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VALENTIN.
–––––––––« Nous allons chanter… »
FRIQUET.
–––––––––Hein ? que dis-tu là ?
VALENTIN.
––––––Je dis ce que je lis, oui-da !
FRIQUET.
–––––––––C’est une erreur. Va !
VALENTIN.
––Oui, je reprends !

(Il tourne la page.)

––Oui, je reprends ! « Si vous croyez que je vais dire… »
––––––Mais au lieu d’un acte de vente
––––––––––C’est une chanson
––––––––––Qui parait charmante.
FRIQUET.
––––––––––Si c’était la chanson
–––––––––––Du patron !
––––––––––Si c’était son brouillon !
VALENTIN.
––––––––––Écoute-la donc.
––––––« Si vous croyez que je vais dire
––––––––––» Qui j’ose aimer,
––––––» Je ne saurais pour un empire
––––––––––» Vous la nommer ! »
FRIQUET.
––––––C’est elle, la chose est certaine ;
––––––––––Ah ! la bonne aubaine !
––––––Holà ! Landry ! Guillaume ! Saturnin !
––––––––––Vite, descendez au jardin !