Page:Crémieux et Halévy - Le Pont des Soupirs.djvu/13

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Amoroso.

Disons ma barcarolle.

Tous.

Disons ma barcarolle,


ENSEMBLE.
Amoroso.

Catarina, je chante,
Etc., etc.

Catarina.

Ô mon chevalier,
Etc., etc.

Malatromba.

Ah ! daigne en ce jour,
Etc., etc.

Cornarino et Baptiste.

Dans Venise la belle,
Etc, etc.

Malatromba.

Sur ma vie, mon jeune Seigneur, vous êtes un enfant hardi de venir chanter sous ces fenêtres !…

Amoroso.

N’y venez-vous pas vous-même ?

Malatromba.

Moi !… Ce n’est pas la même chose.

Amoroso.

Heureusement pour moi. — Ces fenêtres, les auriez-vous louées d’aventure ?

Malatromba.

Peut-être ! En tous cas vous m’échauffez les oreilles…

Amoroso.

Tout prêt à vous les rafraîchir, si le cœur vous en dit !… En garde, donc ! mon maître !…

Malatromba.

En garde !… J’y suis. (À part.) Toutes mes précautions sont bien prises ! (Il donne un coup de sifflet, et au moment où Amoroso va tirer son épée, des sbires paraissent qui le saisissent et le désarment.)

Catarina.

C’est un guet-apens !

Cornarino, à Baptiste.

Un de moins !… Bravo !