Page:Crépet - Charles Baudelaire 1906.djvu/375

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à part, si vous y pensez, et vous me les donnerez quelque jour.

» À otrc sincèrement dévoué. »


2.

Ce 17 février i858.

« Mon cher monsieur,

¥ Je vous remercie beaucoup du cas que vous voulez bien faire des articles 1 dont vous parlez : je n’éprouve pas pour eux la même tendresse, et d’ailleurs si je devais les publier, il faudrait des remaniements considérables. Il faut que vous sachiez que j’ai récemment refusé ce que vous désirez à M. Silvestre qui y avait mis beaucoup d’insistance, et à qui j’ai toutes sortes de raisons de désirer d’être agréable. Il faut donc ab solument que je vous fasse la même réponse qu’à lui, quoi qu’il m’en coûte de vous désobliger.

» Je vous écris ceci à la hâte avant de sortir. Mille

remerciements de votre bonne opinion. Je vous en

dois beaucoup pour les Fleurs du mal ; je vous en ai

déjà parlé en l’air, mais cela mérite tout autre chose.

» À vous bien sincèrement. »

(1) Les articles publiés par Eugène Delacroix ; sur Michel-Ange, Raphaël, etc.. Ponlet-Malassis avait prié Baudelaire de lui obtenir l’autorisation de les réunir en un volume.