Page:Crépet - Charles Baudelaire 1906.djvu/425

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ai promis de faire pour aider votre travail t ; en tout cas, j’irai vous voir bientôt pour en causer encore. Gomme l’éditeur recule devant les démarches qu’il y aurait à faire, dit-il, pour le placement desdites pièces, il n’y a rien qui presse. Ainsi, que cela ne vous inquiète point.

» Adieu, Monsieur, j’espère qu’avant votre départ, je pourrai profiter du bienveillant accueil que je reçois de vous.

» Je suis votre très humble et très dévoué serviteur.

» Je vais m’occuper du placement des suites auprès des personnes qui ont eu, sur votre recommandation, l’extrême bonté de s’intéresser a cette œuvre. »

Méuyon, 20, rue Duperrr. 2.

« Cher monsieur,

» J’ai passé hier soir chez vous, hôtel de Dieppe. On m’a informé que vous aviez élu domicile ailleurs. Je désirerais surtout vous voir afin d’apprendre de votre propre bouche que vous ne m’en vouliez pas, car je ne pense pas vous avoir jamais rien fait qui ait pu motiver votre changement de manière d’être à mon égard. Seulement, comme la lettre que je vous écrivis en dernier lieu est restée sans réponse et que trois fois

(1) Sans doute Lî eau-foi te est à la mode, article anonyme publié par la Revue auecdolique dans la deuxième quinzaine d’avril 1862.