en la ville de Francfort ; pleut à Dieu que l’Empire eût plus longuement vacqué, ou bien que pour jamais on l’eut laissé entre les mains de Jésus-Christ, auquel il appartient naturellement, et non à d’autres.
L’an 1519, Frère François de Paule, des frères Mendicans, cinquième Evangeliste, fut par moi canonizé, à tout le moins j’en payé la taxe.
Le 5 juillet 1521, mon filz étant a Ardilly, à deux lieues de Beaune, à cinq lieues de Dijon et à deux de Seurre, au soir vint nouvelles de Guyenne comment le Seigneur d’Esparault avoit été pris avecques le Seigneur de Tournon, estant à Vespres, et que les affaires se portaient mal par faute d’ordre et de diligente conduite. Pour ce, faulx noter qu’en fait de guerre longues patenostes et oraisons murmuratives ne sont trop bonnes, car c’est marchandise qui ne sert de guères, sinon à gens qui ne sçavent que faire. De Sainte Colombe, je n’en dis mot, car ce volume est trop petit pour comprendre si fascheuse chronique.
Le 17 juillet 1521, a Dijon, des Suisses douze cantons feirent leur proposition et oraison devant mon filz en grande révérence, soy declarans vouloir estre à tout jamais confédérées et alliés avecq la Maison de France.