mées de la république, et vous obligerez, infiniment votre affectionné concitoyen,
« J’ai deux fils qui ont l’honneur de servir sous vos ordres, je vous prie de vouloir bien leur faire tenir l’incluse, et d’avoir pour eux tous les égards que leurs vertus et mes malheurs non mérites pourront vous inspirer ; vous obligerez infiniment votre très affectionné concitoyen.
« J’ignore encore si vous avez reçu la lettre et les trente livres en assignats que je vous ai envoyées le 11 août dernier, puisque je n’ai reçu aucune de vos nouvelles depuis, et que j’ignore si vous éxistez, ou si le ciel en son courroux, et voulant mettre le comble à tous mes chagrins, vous auroit retirés de ce monde au moment où vous commencez seulement d’y entrer et de me donner les plus douces espérances et consolations dans ma