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QUATORZE VERS À VICTOR HUGO

Ayant tout dit ayant donné toutes les preuves,
Ayant tout remué, mers, monts, plaines et fleuves,
Dans ses rimes d’airain éternellement neuves
Ayant, toutes, subi les mortelles épreuves,

Le vieux Poète doit recevoir aujourd’hui,
Sans laisser deviner son olympique ennui,
Les lauriers, l’olivier qu’on a coupé pour lui
Dans notre douce France où son génie a lui.