Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/100

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dans la chambre, et sa mère reprit, en tournant les yeux vers elle :

« Que je serais heureuse, si vous croyiez à vos propres espérances ! Mais vous êtes si mobile ! »

» Puis, sans me donner le temps de répliquer, elle me raconta comment le comte de T**, notre ami commun, lui avait depuis des années parlé de moi dans ses lettres. Il lui répétait, que j’étais le seul homme qui pût lui convenir, même par mes défauts, puisque les esprits tels que le sien s’attachent surtout à ceux auxquels ils se sentent nécessaires ; enfin il lui inspira un tel désir de me connaître