« Parlez modérément et pas trop pour ne pas troubler les autres.
« Discutez sans colère et sans vivacité.
« Bannissez les soupirs et les bâillements, pour ne causer d’ennui et n’être à charge à personne.
« Les jeux innocents proposés par une personne de la société doivent être acceptés par les autres.
« Mangez doucement et avec appétit, buvez avec modération pour que chacun retrouve ses jambes en sortant.
Laissez les querelles à la porte ; ce qui entre par une oreille doit sortir par l’autre avant de passer le seuil de l’Ermitage. Si quelqu’un manquait au règlement ci-dessus, pour chaque faute, et sur le témoignage de deux personnes, il sera obligé de boire un verre d’eau fraîche (sans en excepter les dames) : indépendamment de cela, il lira à haute voix une page de la Telemachide ( poëme de Frediakofsky) ; quiconque manquerait dans une soirée à trois articles du règlement sera tenu d’apprendre par cœur six lignes de la Telemachide. Celui qui manquerait au dixième article ne pourrait plus rentrer à l’Ermitage. »
Avant d’avoir lu cette pièce, je croyais à l’Impératrice Catherine un esprit plus léger. Est-ce une simple plaisanterie ? alors elle est mauvaise puisqu’en fait de plaisanterie les plus courtes sont les meilleures. Ce qui ne me cause pas moins de surprise