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de Condé a servi à entretenir la troupe italienne du théâtre de l’Hôtel de

274. La fabrication des louis d’or commença en 1640.

275. Boucan, lieu de débauche.

276. Célèbre maîtresse de maison close.

277. Casser du grès : travailler sans profit.

278. Tous les noms cités dans la strophe sont ceux de filles galantes ; la petite Nichon a eu les honneurs de deux ou trois mazarinades.

279. Morel, professeur d’écriture et maître de langue.

280. Jean Boisseau, peintre et enlumineur du roi, géographe et graveur.

281. Rangouze adressait des lettres imprimées aux grands personnages qui voulaient bien lui payer ses éloges. Il en a composé plusieurs volumes.

282. Vinot, cuisinier renommé.

283. Louis de Neuf-germain qui s’intitulait poète hétéroclite du duc d’Orléans était à moitié fou et a publié 2 vol. in-4 de poésies.

284. Philpot ou Philippot, dit Le Savoyard, chantait des chansons sur un théâtre en plein vent, dressé au bas du Pont-Neuf, devant la rue Guénégaud.

285. L’Orviétan tenait boutique sur le Pont-Neuf où il vendait ses drogues en chantant et en faisant des grimaces. Il avait succédé à Tabarin.

286. Trois joueurs de paume.

287. Cardelin, farceur et baladin qui eut d’abord ses tréteaux sur la place Dauphine et qui fit ensuite partie de la troupe italienne avec Colle et Scaramouche.

288. Carmeline, dentiste du Pont-Neuf.

289. Policans ou pellicans, tenailles pour arracher les dents.

290. Champagne, coiffeur de femmes, voir son Historiette dans Tallemant des Réaux.

291. Cormier, un des industriels bouffons du Pont-Neuf qui faisait des tours de gobelet et débitait des discours joyeux à son auditoire.

292. La Roche, charlatan et bouffon italien, qui se qualifiait de marquis della Rocca.

293. Le Hoc, sorte de jeu de cartes nouvellement introduit en France.

294. Les trois nièces de Mazarin étaient : Marie de Mancini, née à Rome en 1635, Hortense en 1646 et Marie-Anne qui ne faisait que naître.

295. Faire gille : s’enfuir, disparaître.

296. Moine-bourru : fantôme habillé en moine qui, dit-on, courait les rues la nuit et maltraitait les passants.

297. Le Conseil de régence qui tenait séance au château de Saint-Germain où était la Cour.

298. On craignait la famine pendant le blocus de Paris.

299. Prendre du poil de la bête veut dire ici, recommençons à boire de plus belle.

300. Les grands convois de farine qui traversèrent les lignes de l’armée royale pour ravitailler Paris.

301. Enseignes de cabarets renommés à l’époque.