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NOTES.


ment que dans celle-ci. Il y soutient que la charge de chorége est une fonction publique et sacrée.

[37] Dans les combats gymniques ; c’est-à-dire, dans les combats athlétiques : on les appelait gymniques, parce que les athlètes combattaient nus. Le grec ajoute, où l’on distribue des couronnes. On sait les grande honneurs que les villes accordaient à ceux de leurs citoyens qui avaient remporté la couronne, dans les combats gymniques. Apparemment qu’Athènes se distinguait dans cette partie, comme dans plusieurs autres.

[38] Les noms de ces accusateurs ne sont point parvenus jusqu’à nous, excepté celui de Bathippe.

[59] En grec, pour syndics. Il y avait deux sortes de syndics, des syndics particuliers et des syndics publics. Les premiers étaient des citoyens nommés par un corps ou une compagnie, pour soutenir et défendre ses intérêts : les seconds étaient nommés par le peuple, pour soutenir et défendre les intérêts de l’état dans tous les cas qui se présentaient, soit en plaidant pour une loi dont on demandait l’abrogation, soit autrement. Démosthène cite une loi suivant laquelle on ne pouvait être nommé syndic par le peuple qu’une seule fois. On nommait ordinairement cinq avocats d’une loi, ou syndics ; Démosthène n’en cite que quatre.

[40] Auger avait écrit Diophante, suivant en cela la mauvaise leçon Διοφάντον. La vraie leçon est Δοκμοφάντον ; et nous l’avons mise dans le texte et dans la traduction. Voyez M. Wolf. (Note de l’Éditeur.)

[41] La puissance des Lacédémoniens était bien diminuée et bien affaiblie depuis la bataille de Leuctres. Cette défaite leur porta un coup dont ils ne se relevèrent jamais. — Par un seul homme…. Le premier Denys, qui, d’une condition obscure, s’éleva, par son mérite, aux premiers honneurs, mais qui abusa de la confiance de sa patrie pour la tyranniser. — Dion de Syracuse, un des plus illustres disciples de Platon, homme d’une vertu rare, et d’une fermeté singulière, délivra sa patrie du joug de Denys le jeune, fils du premier Denys. Le tyran remonta sur le trône après la mort de Dion ; il en fut chassé de nouveau, mais pour n’y plus remonter, par Timoléon, général de Corinthe.

[40] Vous comprenez… espèce de formule par laquelle on finissait quelquefois les plaidoyers.


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