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LES CRONICQUES


DU ROY TRES CRISTIEN, LOYS, DOUZIESME DE CE NOM,
COMMENCÉES A L’AN MIL Ve ET UNG
ET CONTINUÉES JUSQUES A L’AN MIL Ve ET SIX [1].




LES


CRONICQUES DE FRANCE




L’EXORDE DE CE PRESENT LIVRE.


Affin que tous les faictz de nostre temps,
Par ung decours de mille ou de cent ans,
Hors le savoir de memoire future
Ne demeurent, et soubz la sepulture,
Des vertueulx ne soit pas consommée,
Comme, le corps, l’eureuse renommée :
Pour en vouloir mectre en veue et lumiere
Quelque relief soubz l’œuvre coustumiere

  1. Ms. orig. coté 5082, à la Bibl. nat., petit in-fol., parchemin, de 232 feuillets. — Le texte est précédé de la table des chapitres. Le fol. 8, où commence le texte, porte une grande miniature représentant Louis XII sur le trône, l’épée et le sceptre à la main. Le texte est fort compact. Les miniatures y sont rares et généralement assez médiocres. On sent un auteur arrivé, officiel. La même observation peut s’appliquer d’une manière générale au texte, qui ne porte plus le cachet d’exactitude rigoureuse des récits de 1499 et de 1500. L’appréciation est pompeuse et souvent exagérée ; dans le détail même se sont glissées quelques inexactitudes, notamment dans l’énoncé des prénoms.